Avermes est une petite ville de 4000 habitants. Cette dernière se situe au nord de Moulins, sur la rive droite de la rivière Allier. Ces habitants se nomment les Avermois.
L’Eglise Notre Dame de la Salette :
L’église actuelle d’Avermes est de construction de la fin du 19 ème siècle (1871-1873) ; elle a été édifiée vers l’emplacement de l’ancienne église démolie durant la guerre de 1870.
Un premier lieu de culte dédié à Saint Michel avait été, presque intégralement démoli en 1775. Monseigneur de Dreux-Brézé, évéque de Moulins, devant l’avancée de l’armée prussienne jusqu’aux limites de la Nièvre, fait alors vœu de remplacer l’édifice ancien par un nouveau sanctuaire si l’invasion allemande épargne le diocèse de Moulins.
La chapelle votive est donc édifiée grâce à la coopération d’un grand nombre de souscripteurs dans le style du 13 ème siècle. La première pierre est posée le 9 septembre 1871 et l’inauguration à lieu deux ans plus tard, jour pour jour.
L’église se compose d’une nef de cinq travées de style néo-gothique complétée par deux chapelles latérales en 1898, sur les plans de l’architecte Mitton. Elancée, gracieuse, dominant le val de l’Allier et la ville de Moulins, elle a pour cadre un ravissant paysage qui lui fait l’admiration des visiteurs.
Elle abrite une vierge à l’enfant en bois du 15 ème siècle. Cette statue provient de l’ancienne église, vendue comme bien national en 1795 et démolie par la suite par son acquéreur.
Le grand escalier en pierre de 55 marches par lequel on peut y accéder du côté de l’Allier, donne à l’église un caractère monumental que l’on retrouve assez rarement dans les petites localités. Elle est inscrite en 1938 sur la liste des Monuments Historiques.
Le château de Seganges :
La façade sud-est, avec sa haute toiture en ardoise, est ornementée dans le style Renaissance. A l’extrémité droite du corps de logis, un arceau de pierre marque l’emplacement d’une porte cochère, jadis le centre d’une façade restée inachevée. La tourelle à encorbellement construite au milieu de la façade renferme une chapelle. De chaque côté de cette tourelle, deux bas-reliefs portent des traces d’écussons probablement détériorés pendant la révolution.
En 1495, ce manoir reçoit la reine Anne de Bretagne, qui, pendant le séjour du roi Charles VIII en Italie, passe quinze mois chez sa belle-sœur, Anne de Beaujeu, à Moulins.
Pendant cette période, la capitale Bourbonnaise devient d’ailleurs le centre des affaires du royaume. Le seigneur de Seganges est alors Nicolas Petitdé, argentier du duc Pierrre II de Bourbon. Le bâtiment en pierre et en brique fût construit entre la fin du 15 ème et le début du 16 ème siècle.
Composite, le château de Seganges représente malgré tout une certaine harmonie due à l’emploi de la brique et de la pierre. Le pigeonnier et le parc complètent l’ensemble. Il est peu visible de l’extérieur, sauf toutefois le parc et le pigeonnier qui sont visibles depuis le contournement.
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