Dans les Monts du Cantal, marquant la limite des communes de Lavigerie et de Mandailles-Saint-Julien, se dresse une « muraille » nommée les Fours du Peyre-Arse. Son milieu est coupé d’une brèche appelée le « Pourtaou ».
Les Fours du Peyre-Arse :
Les Fours du Peyre-Arse est une des crêtes les plus aériennes des Monts du Cantal qui se situe entre le Puy Mary et le Puy de Peyre-Arse.
Son altitude est variable entre 1630 et 1680 mètres et sa longueur est d’environ 1 kilomètre.
Les Fours du Peyre-Arse forment une barrière naturelle entre les vallées de l’Impradine et de la Jordanne.
Du côté de la vallée de l’Impradine, les Fours du Peyre-Arse surplombe le cirque d’Eylac.
A noter que ce vestige volcanique se situe sur le chemin de randonnée GR4. Son passage est délicat au niveau de la Brèche de Roland, prudence.
La Brèche de Roland : le « Pourtaou »
Nommée ainsi en référence à sa ressemblance avec celle des Pyrénées, la Brèche de Roland est situé au milieu des Fours du Peyre-Arse.
Cette coupure est appelée en occitan Auvergnat le « Pourtaou« , c’est à dire « le portail ».
Selon le site de la mairie de Laveissière, la Brèche de Roland a donné son nom à la formation de Roland.
C’est une coulée qui fait 4 km de long et 150m d’épaisseur.
Cette dernière « est composée d’une alternance de lits cendreux et de strates scoriacées, correspondant à une succession de retombées d’éléments volcaniques« , comme le précise ainsi le site de la mairie de Laveissière.
A noter que la Brèche de Roland se situe sur le chemin de randonnée GR4. Son passage est délicat, prudence.
Merci de bien vouloir me donner la signification du mot « fours »(de Peyre-Arse).
Bonjour,
C’est surement en lien avec le volcanisme mais je n’ai pas trouvé plus d’explication pour le moment.
Bien cordialement
Bonjour,
J’aimerais moi aussi avoir la réponse à cette question. Mais le volcanisme ne peut pas être en cause. Cet endroit porte ce nom depuis une époque lointaine, bien antérieure au temps où on a compris que le Cantal était un volcan.
Ce mot de « fours » est peut-être une mauvaise traduction française d’un mot local (qui peut être d’ailleurs antérieur à l’occitan).