Perchée sur un promontoire volcanique, à la croisée des chemins de la Margeride, des Monts du Cantal et des gorges de la Truyère, Saint-Flour, cultive son caractère montagnard avec audace et modernité.
Capitale religieuse de la Haute-Auvergne, Saint-Flour (en occitan : Sant Flor en graphie classique et Sont-Flour en écriture auvergnate) est séparée en deux parties, la « ville haute » et la « ville basse ». La « ville haute » est située sur la Planèze, grand plateau volcanique du Cantal, à 900 mètres d’altitude. La « ville basse » est construite dans la vallée de l’Ander.
Les habitants de Saint-Flour se nomment les Sanflorain et Sanfloraines.
La cathédrale Saint-Pierre :
En 1317, l’immense diocèse de Clermont, couvrant toute l’Auvergne est partagé en deux sur décision du pape Jean XXII, qui redessine à la même époque la carte de plusieurs autres diocèses des pays de langue d’oc.
Clermont n’est plus désormais que le siège de l’évêché de la Basse-Auvergne. Saint-Flour est alors proclamée capitale religieuse de la Haute Auvergne.
Le diocèse de la Haute-Auvergne comprend le Cantal actuel à l’exception du Mauriacois (resté dans le diocèse de Clermont) et la partie auvergnate de l’actuelle Haute-Loire, c’est-à-dire la région de Brioude (le reste de la Haute-Loire constituait le diocèse du Velay, le siège en étant Le Puy).
La ville ne construira sa célèbre cathédrale qu’au XVème siècle, sur les ruines d’un prieuré fondé par Odilon de Mercoeur, abbé de Cluny (XIè siècle).
Cet édifice imposant et singulier est un des ouvrages les plus remarquables du patrimoine religieux de l’Auvergne.
A l’intérieur la salle capitulaire, de style roman, abrite le trésor de la cathédrale. Le Christ noir, ou le « Beau Dieu noir », en noyer du XIIIe au XVe siècle, est unique en Europe.
Les vitraux représentants l’histoire de Florus, les fresques de l’Enfer et du Purgatoire, le mobilier liturgique signé par l’orfèvre contemporain Maître Goudji.
Le musée de la Haute Auvergne :
Le musée de la Haute Auvergne, installé dans l’ancien palais épiscopal, jouxte la cathédrale.
Le musée de la Haute Auvergne présente les différentes facettes du patrimoine des hommes de la Haute Auvergne (collections archéologiques, mobilier populaire, artisanat traditionnel, art sacré…).
Maison consulaire et musée d’art et d’histoire :
Sur la grande place de la « ville haute » se trouve La maison consulaire et le musée d’art et d’histoire Alfred Douët.
Derrière sa façade, trésor d’architecture de la Renaissance auvergnate, le bâtiment du XIVè siècle fut la demeure des consuls qui administraient la ville dès 1354.
Actuellement, il abrite les collections (peintures, sculptures, mobilier, armes…) réunies par un notable sanflorain, Alfred Douët (1875-1952). Le musée a été rénové en 2010.
Remparts et anciennes portes médiévales :
Saint-Flour a été une cité médiévale fortifiée.
Ceinte de remparts naturels d’origine volcanique, la ville haute concentre les édifices les plus remarquables.
Halle aux bleds :
La Halle aux bleds est une collégiale gothique du XIVème.
Cette édifice a servi de halle pour le commerce des grains de la Planèze au XIXème siècle.
Elle a été réhabilitée entre 2005 et 2008 : depuis une rosace impressionnante attire tous les regards, dessinée par la sculpteur Francesco Marino Di Teana, qui réalise également la porte en bronze et tous les vitraux.
Eglise Sainte-Christine :
L’église Sainte-Christine se situe dans la « ville basse » au bord de l’Ander.
L’Ander :
L’Ander est une rivière qui traverse Saint-Flour avant de se jeter sur la rive droite de la Truyère.
Quelques photos supplémentaires de Saint-Flour :
La « ville haute » vu depuis l’entrée de Saint-Flour via l’A75.
Le chemin des chèvres qui relie la « ville basse » et la « ville haute ».
Saint-Flour ancienne cité médiévale
Fontaine rue Marchande
Eglise rue Sorel
Poster un Commentaire