Le Puy-en-Velay (anciennement Le Puy) est la préfecture du département de la Haute-Loire et capitale du pays du Velay. Le Puy-en-Velay comprend 19 300 habitants qui se nomment les Ponots et Ponotes. La ville est le centre d’une agglomération de 60 000 habitants.
Ville étape, lieu de séjour et de congrès, ses richesses en font une base idéale pour découvrir une région offrant toute la panoplie de loisirs de pleine nature, tout un éventail de visites d’édifices d’art roman mais aussi une certaine idée de la qualité de la vie, à l’abri de la pollution et des grandes concentrations estivales.
La renommée de la cité ponote est également liée à la dentelle à la main fabriquée durant des siècles et dont les gestes et la technique ont été préservés grâce à l’instauration d’un atelier-conservatoire national perpétuant une présence et une réalité.
Le Puy-en-Velay est le point de départ de la Via Podiensis, un des itinéraires contemporains du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le Puy-en-Velay est traversé du sud-ouest vers le nord-est par le Dolaizon, et au nord, de l’ouest vers l’est par la Borne, qui conflue au nord-est, avec le Dolaizon.
Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay :
Après une première église construite au Vème siècle, la cathédrale a été édifiée sur le mont Anis.
Au XII° siècle, l’afflux des pèlerins conduit à asseoir quatre travées au dessus d’un porche voûté, pour compenser la pente du mont Anis.
L’entrée s’effectuait par un escalier qui débouchait au milieu de la nef centrale.
Au XIX° siècle, l’édifice a été considérablement transformé, mais les six coupoles et d’admirables décors peints ont été préservés.
De 1994 à 1999, une restauration d’ensemble a permis la restitution de l’escalier central fermé au XVIII° siècle, la réfection des parements intérieurs et le remontage de l’orgue avec son buffet à double face du XVII° siècle.
Un nouvel autel a été placé à la croisée du transept, tandis que l’autel des «pèlerins», contre le mur est, porte la «Vierge Noire» qui a remplacée la statue primitive, brûlée à la Révolution.
La Cathédrale est inscrite depuis 1998 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.
Le Cloître et les trésors de la Cathédrale :
Classé monument historique, le Cloître a été construit en même temps que la Cathédrale au XIème – XIIème siècle. C’est l’un des plus beaux ensembles roman d’Europe.
Le cloître présente une série remarquable de chapiteaux historiés du XIIème siècle. Les arcades en plein cintre sont surmontées par une mosaïque de losanges blancs, rouges et noirs.
Dans la salle capitulaire, la fresque du crucifiement (début du XIIIème siècle) est à découvrir.
Dans la salle des Etats du Velay, une exceptionnelle collection de broderies et ornements liturgiques est également à découvrir.
Statue Notre-Dame de France :
Le 8 septembre 1855, jour de la fête de la nativité de la Vierge, le général Pélissier est vainqueur durant la guerre de Crimée du siège de Sébastopol.
En signe de gratitude, il conseille à l’évêque Monseigneur de Morthon, de solliciter auprès de l’empereur Napoléon III quelques-uns des canons pris à l’ennemi pour construire la statue que le diocèse du Puy souhaite dédier à Notre-Dame de France.
Sculptée par Jean-Marie Bonnassieux, la statue réalisée en fonte de fer à partir de 213 canons de Sébastopol est inaugurée le 12 septembre 1860 devant 120 000 pèlerins.
Elle mesure 16m (22.70m avec le piédestal) pour un poids total de 835 tonnes 110 tonnes pour la statue, (680 le piédestal en pierre et 45 son revêtement en fer).
Implanté sur le Rocher Corneille, la statue de Notre-Dame de France offre un panorama unique sur la cathédrale, la ville du Puy-en-Velay et la région Ponote.
L’Hôtel-Dieu :
Lié au pèlerinage et au sanctuaire marial, l’Hôtel-Dieu fût fondé au XIIème siècle pour accueillir les malades les plus démunis.
Aujourd’hui une réhabilitation exemplaire, confiée à l’architecte Jean Michel Wilmotte permet de redécouvrir ce lieu majeur de l’histoire de la ville .
La Porte Gouteyron :
A proximité de l’Hôtel-Dieu, la rue du Becdelièvre mène à l’ancien Hôpital Général (XVIIème siècle). Il est désormais l’actuel Hôtel du département de la Haute-Loire. Cette rue mène également à l’ancienne porte Gouteyron.
La Rue Saint-Mayol :
Quelques photos de cette rue qui se trouve à proximité de la Cathédrale.
La Chapelle des Pénitents :
Aménagée en 1584, cette chapelle, toujours ouverte au culte, renferme de belles peintures et sculptures.
Pendant la Révolution, la chapelle des pénitents a été sauvée de la profanation par la corporation des bouchers qui, chaque année, y fait célébrer une messe du souvenir.
Le Baptistère Saint-Jean et La Place du For :
Le Baptistère Saint-Jean se trouve à proximité de la Cathédrale. Son portail et ses lions sont d’inspiration lombarde.
La Place du For se trouve à côté de la Cathédrale. Elle était le centre de la cité primitive. La façade de l’évêché et le porche du For sont du XIIème siècle.
Avec ses arcs ajourés, ses chapiteaux et les plus anciennes pierres du sanctuaire marial rappelant, sur le tympan et le linteau de la porte dite « papale », l’architecte romain du premier édifice, « Scutaire », qui deviendra évêque du Puy-en-Velay et sera canonisé.
A l’intérieur, ce linteau, qui provient de l’ancien temple païen, porte, avec le nom d’une divinité dont le culte aurait été célébré sur le mont Anis, celui d’un empereur défié par les Romains : Adidon et Auguste.
La Place des Tables et La Rue des Tables :
La Place des Tables et la Rue du même nom amène aux portes de la Cathédrale du Puy-en-Velay.
Sur cette place est érigée une fontaine dite du « Choriste ». Elle a été dédiée au XVème siècle, à la mémoire d’un jeune choriste qui chantait des cantiques dans les rues de ce quartier du Puy pendant les fêtes de Noël.
Jusqu’en 1803, la fontaine s’élevait dans la rue des Farges (ancien quartier des forgerons et maréchaux-ferrants).
La Rue des Tables se serait ainsi nommée parce que, les jours de fêtes religieuses, les marchands de la ville installaient sur sa pente leurs « tables » chargées d’objets pieux.
La Porte Saint-Georges et Le Séminaire Saint-Georges :
L’ancien Grand-Séminaire du Puy, à deux pas de la Cathédrale, accueille pèlerins, retraites, sessions dans un cadre unique au cœur de la vielle ville et dispose d’un vaste parc.
La Rue Cardinal de Polignac :
La rue Cardinal de Polignac présente, côté numéros pairs, une succession d’anciens logis qui sont parmi les plus riches de la haute ville.
Au numéro 8, ancien hôtel des Polignac de 1611 à la Révolution, tourelle du XVème sur une cour intérieure.
Le cardinal Melchior de Polignac (1661-1741) fut archevêque d’Auch, ambassadeur de France en Pologne, chargé de mission à Rome et en Hollande . En 1713,il négocie le traité d’Utrecht qui reconnaît à Philippe V (petit-fils de Louis XIV) le droit d’occuper le trône d’Espagne.
La Rue Rochetaillade :
Rochetaillade veut dire « taillée dans la roche ». Cette rue est ornée de façades romanes, en particulier au numéro 7, où se situe la plus ancienne demeure bourgeoise de la ville (XIIIème siècle).
La Rue du Bouillon et La Place de la Platrière :
Dans la rue du Bouillon on trouve la maison natale de l’écrivain Jules Vallès.
Sur la place de la Platrière, qui était une ancienne carrière de plâtre, se situe l’ancienne chapelle de la Visitation. Cette dernière a été construite de 1652 à 1655. Dans ce lieu, furent jugés les Compagnons de Jehu à la fin de la Révolution.
Le Centre Pierre Cardinal / La Rue Jules Vallès :
Ces bâtiments, remarquablement restaurés, abritent aujourd’hui la maison des associations, un centre culturel et de congrès ainsi que l’auberge de jeunesse.
Après avoir été au XVIIIème siècle couvent des sœurs de Sainte-Marie, caserne en 1792, musée de 1820 à 1851, l’immeuble portait le nom de Mouton-Duvernet et eut une affectation scolaire de 1920 à 1976.
La Rue Sainte-Claire et Le Monastère Sainte-Claire :
Ce couvent a été fondé en 1432 par Sainte Colette de Corbie (1381-1447) réformatrice de l’ordre des religieuses de Saint-François (Clarisses) et par Claude de Roussillon (Vicomtesse de Polignac).
Les hautes murailles du monastère dominent les ruelles pittoresques de ce quartier, dit du « Pouzarot » (diminutif de « puits de la roche » ou « puits à roue »).
C’est l’un des quartiers les plus anciens. Remarquablement réhabilité, il a su conserver son cachet caractéristique.
L’église du Collège :
L’église du Collège est une ancienne chapelle du collège des Jésuites. Elle a été édifiée en 1605 par Martellange. C’est un bel exemple d’architecture d’inspiration baroque.
C’est la première église de style « Jésuite » en France. Beaux retables dans le chœur, les quatre premières chapelles latérales et le baptistère. De tout temps, les artistes locaux ont contribué à son embellissement.
Place du Martouret :
Du bas latin « martoretum », cimetière, dans l’esprit populaire ce nom a fini par prendre le sens de « place des martyrs » parce que ce lieu était réservé aux exécutions publiques; c’est également là que le 8 juin 1794 fut brûlée la précédente et authentique statue miraculeuse de la Vierge Noire.
Pendant la Révolution Française, la guillotine fut installée sur cette place en permanence à partir du 30 mars 1795, 41 exécutions furent effectuées. L’Hôtel de ville ferme cette place . Achevé en 1766, oeuvre de l’architecte Portal, cet édifice de style Louis XV, à la façade sobre, a été construit sur l’emplacement de l’ancienne maison consulaire et fut détruit à plusieurs reprises par de violents incendies.
L’Eglise Saint-Laurent :
Depuis 1221, c’est l’église de l’ordre des frères prêcheurs fondé par Saint Dominique (1170-1221) qui vint au Puy la dernière année de sa vie.
Dans le chœur de l’église, à droite, se trouve le gisant du Connétable Bertrand Duguesclin, mort le 13 juillet 1380, au siège de Châteauneuf-de-Randon. Son corps a été embaumé au Puy et ses entrailles déposées en l’église Saint-Laurent.
Agrandi au XIVème siècle, l’édifice, un des rares témoins de l’époque gothique dans la région vellave, soit sa voûte s’effondrer en 1525, le clocher est abattu par les Huguenots en 1562 et la voûte s’effondre à nouveau en 1644. En 1750, on construit les contreforts extérieurs.
En 1966 des câbles sont tendus entre les piliers pour éviter leur écartement. L’église est finalement fermée au public le 24 août 1971; la consolidation, puis la restauration seront longues puisqu’elle ne sera à nouveau ouverte au culte que pour la célébration de la messe de Noël 1988.
Outre la beauté saisissante de l’architecture, on y admire les vitraux du XIXème siècle habillement restaurés et ceux récemment créés (dans la chapelle du Saint-Sacrement et la rose de la façade), les magnifiques boiseries (chaires, stalles, etc.), des tableaux de Guy François, dont le plus remarquable : « L’incrédulité de Saint Thomas » et un pavage d’un symbolisme très original.
Le Boulevard Carnot :
Le boulevard Carnot permet de rejoindre l’avenue de la Cathédrale et de gravir les marches de Notre-Dame-du-Puy. Une fontaine est également présente sur ce boulevard ainsi qu’une croix.
La Tour Pannessac :
La Tour Pannessac marque l’ancienne porte royale de la ville (XIVème siècle). Elle a été démolie en partie en 1850 pour élargir l’entrée de la rue. L’emplacement de la tour détruite est indiqué par un pavage sur le trottoir.
L’empereur Charlemagne et treize rois de France sont venus en pèlerinage au Puy. Dernière visite royale : celle de François 1er qui vint au Puy en 1533 pour accomplir le voeu qu’il avait fait à Madrid alors qu’il était prisonnier de Charles Quint après la défaite de Pavie (1525).
La Statue du Général Lafayette :
Sur le Boulevard Saint-Louis est érigé une statue du Général Lafayette (1757 – 1834). Né au château de Chavaniac (à 40kms du Puy). Il a été le héros de l’indépendance américaine et une grande figure de la Révolution Française.
La Place du Breuil :
La Place du Breuil est la place principale du Puy-en-Velay. Une fontaine est située en son milieu. Au fond de la place se trouve la Préfecture de la Haute-Loire tandis qu’à sa gauche se trouve le Palais de Justice.
Le Théâtre :
Dans l’angle gauche de la Place du Breuil se trouve le Théâtre.
La Place Michelet :
La Place Michelet est orné d’une fontaine. Elle sert principalement de lieu de stationnement.
Le Jardin Henri Vinay et Le Musée Crozatier :
Le Musée Crozatier est situé au fond du jardin Henri Vinay (dit le « Fer à Cheval » à cause de sa forme). Il a été édifié en 1868 en partie grâce à un important legs du fondateur d’art parisien Charles Crozatier (1795-1855).
Pour en savoir plus / Sources :
Bonjour Julien
Merci beaucoup pour cette belle promenade au Puy en Velay. Vos photos me rappellent ma venue au Puy. Je suis tombée amoureuse de cette ville. Pour un passage de mon roman, je cherche à savoir si le pavage de la ville haute serait fait en débris de la brèche volcanique de Corneille, comme le dit Jules Vallès. Je me souviens avoir eu des difficultés à redescendre dans la ville basse par temps de pluie… Certaines de vos photos me remémorent bien ce pavage disjoint. Auriez-vous une information au sujet de celui-ci ?
Je vous souhaite une bonne continuation et merci encore pour vos cadeaux de promenades.
Bien cordialement,
Françoise
Bonjour Françoise, Merci pour vos compliments 🙂
Et non je n’ai pas la réponse à votre question. Avez-vous essayé de contacter l’office du tourisme du Puy-en-Velay ?
Bonjour Julien
J’ai contacté le service archives de la bibliothèque qui ne possède pas non plus cette info. Je vais téléphoner aux archives de la mairie et également comme vous me le proposez l’office du tourisme.
Merci encore pour ce partage dans ces merveilleux lieux.
Bonne continuation, bien cordialement
I found eleven boxes of antique glass negatives, some of the images are of Le Puy en Velay, I can shoe you them if you like?