La commune de La Tour d’Auvergne se trouve sur le versant ouest du massif du Sancy, à une altitude moyenne de mille mètres, à l’extrémité sud-ouest du département du Puy-de-Dôme. Les habitants de cette commune se nomment les Tourais et Touraises.
La Tour d’Auvergne est un village très ancien qui trouve ses fondations sur un piton basaltique, vestige d’une coulée volcanique du grand volcan qu’était le massif du Sancy il y a plus de deux cent cinquante mille ans. Juché sur un promontoire naturel, le village domine vers l’ouest la vallée de la Tarentaine et de la Dordogne.
Le plan d’eau :
Cet espace aménagé depuis 1969 est au centre d’un équipement de loisirs réparti sur plus de 12 hectares. Il offre été comme hiver un florilège d’activités pour tous les plaisirs et toutes les générations (baignade surveillée, pêche, sports et jeux, balade, repos..) dans un cadre naturel et préservé. En 2009, la commune a obtenu le pavillon bleu d’Europe pour son lac.
Notre Dame de Natzi :
A la suite d’une guérison supposée miraculeuse, une chapelle fut édifiée sur la butte de Natzy, au nord du village de La Tour d’Auvergne. La construction fut achevée en 1870. Une Vierge en pied, réalisée par le sculpteur clermontois Monbur, fut sculptée en 1869.
La sculpture, en pierre du Gard, fragilisée par les intempéries, fut rapidement remplacée par une statue en fonte, haute de 6, 50 m, exécutée par Chevailler, maître de forge à Tusey, près de Vaucouleurs, dans la Meuse. La statue précédente fut déposée dans la cour d’une maison tenue alors par des religieuses au village de Saint-Pardoux (aujourd’hui, cette maison abrite des chambres d’hôtes).
A partir de 1891, un chemin de croix fut installé entre le chemin de La Tour à Saint-Pardoux et la chapelle. La première croix fut offerte, en 1891, par l’évêque de Clermont, la deuxième par la paroisse de Saint-Pardoux, en souvenir de la mission de 1889, les autres ayant été offertes par différentes familles des paroisses de La Tour, Saint-Pardoux et Chastreix.
En 1892, avec le développement du pèlerinage qui attira très vite une foule nombreuse, un autel et son dais furent aménagés sur une petite terrasse en contrebas de la chapelle. De plan carré, la chapelle est surmontée d’une coupole servant de piédestal à la statue.
L’église de Saint-Pardoux :
Saint-Pardoux est un petit hameau situé à 1 kilomètre à l’ouest de La Tour d’Auvergne. À la Révolution et jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale, la paroisse était au moins aussi importante que celle de La Tour d’Auvergne, avec de nombreux commerces, des écoles et son église. Ce qui expliquerait peut-être que la Vierge de Natzy regarde vers elle, et non vers la commune !
L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1918.
Cette église est mentionnée pour la première fois en 1060 lorsque le baron Géraud de La Tour en donne l’alleu au prieuré bénédictin de Sauxillanges. La construction de l’église actuelle date du XI-XIIe siècle. L’édifice primitif ne comprenait qu’un chevet plat et une nef unique. Au XIII ou XIVe siècle, les voûtes de la nef furent reconstruites, conservant les parties basses des grandes arcades. Il ne reste, semble-t-il, de l’ancienne construction que les colonnes engagées de la première travée.
C’est vraisemblablement à cette époque que le clocher-porche, situé sur le flanc méridional, est construit. Au début du XVe siècle, la chapelle méridionale, abritant les fonts baptismaux, est érigée, en style gothique flamboyant, dans l’angle formé par le clocher-porche et l’extrémité occidentale de la nef. Dans la seconde moitié du XVe siècle, les bas-côtés sont construits. La date de 1479 figure sur la clé de voûte de la troisième travée du bas-côté méridional.
À la fin du XVIIe siècle, le chœur est remanié. Les voûtes d’arêtes sont mises en place, le mur pignon du chevet est surélevé à cette occasion. Une baie du chœur porte la date de 1698. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les peintures de l’église sont refaites dans le style médiéval par François Vergnol, artiste peintre installé à Saint-Pardoux. La date de 1875, peinte sur le doubleau séparant le chœur de la nef, correspond à la réalisation des travaux. C’est peut-être à la même époque que la partie haute du clocher sera reconstruite. Classé monument historique, de lourds travaux de soutènement ont été effectués sur le bas-côté septentrional dans les années 1980. La toiture a également été rénovée au début des années 1990.
L’église Saint-louis :
Malgré la présence de l’église de Saint-Pardoux, une autre église est présente dans le bourg de la Tour d’Auvergne.
Le château de La Tour d’Auvergne :
Le château n’existe plus. Il a été construit au XIe siècle sur l’emplacement d’une tour romaine. Forteresse imprenable et jamais prise, aux murs épais, avec créneaux et meurtrières, il pourrait être comparé de par sa conception avec l’actuel château de Murol. En 1625, dans un souci de fermeté vis-à-vis d’une noblesse turbulente qui pourrait y trouver le refuge de nouvelles conspirations, quelque 2 000 forteresses médiévales qui ne sont plus utiles à la défense du royaume, sont détruites sur les ordres de Louis XIII. Le château de La Tour est donc entièrement détruit, pierre par pierre après les « Grands Jours d’Auvergne » à Clermont-Ferrand en 1665-1666, « de façon à ce que la place ne puisse plus être fortifiée ».
La Stèle :
A la sortie de La Tour d’Auvergne en direction du Mt-Dore, le site de La Stèle propose plus de 90 kms de pistes de ski de fond au cœur de l’espace nordique Sancy (250 kms de pistes tracées en classique ou skating, balisées, sécurisées sur l’ensemble du massif du Sancy).
Chambourguet :
Selon le site Stations Fantômes, le domaine de Chambourguet a été géré par la commune de La Tour d’Auvergne dès la fin des années 60.
Il était composé de 3 téléskis (le TKE2 du Bois de la Tour, le TKE2 Ecole et le TKD1 du Chambourguet).
Les installations ont été abandonnées en 1996 car l’activité n’était pas assez rentable (concurrence de la station de Chastreix) et l’enneigement incertain. Deux des trois téléskis ont été démontés en 2000.
Les Plaines Brûlées :
« Les Plaines Brûlées » est une zone d’estive pour les troupeaux. L’hiver, cette zone balayé par le vent, permet la pratique du ski nordique ou encore des raquettes.
Autres lieux de la commune :
Source du ruisseau de la Jarrige (avant de devenir la Burande)
Le ruisseau de la Jarrige (avant de devenir la Burande) et sa cascade
La rivière La Burande et Le gour des chevaux
La rivière La Burande et La cascade Sainte-Elisabeth
La rivière Burande et la Cascade du Pont de la Pierre
La Tour d’Auvergne vu depuis la butte de Natzi
Vu de La Tour d’Auvergne au premier plan et du Massif du Cantal en arrière plan
Le Massif du Sancy et la butte de Natzi
Le Massif du Sancy, Saint-Pardoux et La Tour d’Auvergne
La Montagne de Bozat – 1459m
Poster un Commentaire